Les actions européennes continuent de grignoter leur retard sur leurs homologues américaines (Eurostoxx +3,4% vs SP500 -1,4%). Alors que le Président Trump fait feu de tout bois (projet de riviera à Gaza, négociations directes avec la Russie sans l’Ukraine, barrières douanières, coupes dans l’administration fédérale…), la confiance des consommateurs et des directeurs d’achats s’érode aux Etats-Unis. L’Europe est certes sonnée par la remise en cause de l’atlantisme par la présidence américaine. Mais les élections allemandes ont permis de dégager une majorité pour les partis de gouvernement dirigée par les conservateurs, malgré la percée de l’extrême droite. Après quelques mois de négociations entre CSU et SPD, l’Allemagne devrait de nouveau être dotée d’un gouvernement solide pour relancer la première économie de l’Union. La France est parvenue à se doter d’un budget de compromis. L’or continue sa flambée, tiré par les incertitudes géopolitiques.
Les disparités sectorielles et intra-sectorielles sont de nouveau élevées. Tesla, société emblématique de l’Amérique trumpiste, cède -28% sur le mois. Les valeurs américaines de l’IA sont chahutées, tandis que les valeurs technologiques chinoises rebondissent enfin à la suite de l’annonce de Deepseek. Les 7 magnifiques sociétés technologiques US abandonnent -9%. En revanche, les perspectives de forte augmentation des budgets européens de défense dopent les performances boursières des entreprises du secteur (Rheinmetall +25%, Thales +20%...). Les petites valeurs françaises retrouvent quelques couleurs.
La prudence reste de mise. Les marchés financiers témoignent pour l’instant d’un certain calme face au chaos proposé par la méthode Trump fondée sur une logique de rapports de force et de conflits. Il est particulièrement difficile d’anticiper les effets de tous ces coups de poker sur les économies et les entreprises. Face à la versatilité, nous opposons la constance de nos analyses et de nos allocations.
La Cour des Comptes a rendu son rapport sur la situation financière et les perspectives du système de retraites. Commandé par le gouvernement, il a pour vocation d’éclairer les négociations entre partenaires sociaux en vue d’améliorer notre système de retraites, dans un objectif de justice et d’équilibre financier. La Cour conclut que les perspectives sont préoccupantes à l’horizon 2045 malgré la réforme de 2023. Dès 2025, le déficit (tous régimes compris) devrait atteindre 6,6 Md€. Le déficit devrait ensuite se dégrader continûment à partir de 2030 et atteindre près de 15 Md€ (hors inflation) en 2035, puis autour de 30 Md€ en 2045. L’avancée d’un an de l’âge d’ouverture des droits (63 ans au lieu de 64) représenterait une dépense supplémentaire pour le système des retraites de 5,8 Md€ en 2035. Son recul d’un an (65 ans au lieu de 64) rapporterait jusqu’à 8,4 Md€. Une augmentation d’un point du taux de cotisation apporterait des recettes supplémentaires comprises entre 4,8 et 7,6 Md€ selon les modalités retenues. Enfin, une sous indexation d’un point des pensions sur la base des dépenses de retraites prévues en 2025 représenterait une économie de 2,9 Md€ cette même année. La balle est désormais dans le camp des partenaires sociaux.
My PENSION a mis à jour ses simulateurs d’avantage fiscal et de calcul de capital et de rente pour l’année 2025.
Se constituer un complément de revenu à la retraite, c’est un peu comme préparer une bonne recette : il faut les bons ingrédients et un bon sens du timing.
Les experts de My PENSION vous dévoilent une stratégie pour réussir l’objectif suivant : une rente de 1000 € bruts par mois tout au long de de sa retraite.
Alors ? Combien faut-il épargner pour avoir un complément de 1000€ par mois à la retraite ?
Évidemment ce n’est pas si simple ! La réponse dépendra de plusieurs facteurs : votre âge, votre capacité d’épargne initiale puis tout au long de votre carrière, le rendement de votre placement etc…
Mais une chose est certaine, plus vous commencerez tôt, plus l’effort d’épargne initial sera lissé dans le temps et permettra d’atteindre votre objectif de manière plus accessible.
Pour vous donner une vision claire et précise, nous allons nous pencher sur un exemple. Vous ne pourrez pas nécessairement vous projeter dans cet exemple. Alors, n'hésitez pas à vous tourner vers nous afin que nous puissions mettre en place ensemble une stratégie d'épargne retraite qui vous correspond.
Exemple :
Vous avez 35 ans, vous êtes cadre, vous gagnez 60 000€ annuels nets, vous avez un peu d'épargne dormante et vous souhaitez vous constituer une rente mensuelle de 1 000 € pour votre retraite que vous envisagez à 67 ans.
Grâce à nos simulations, voici comment il est possible d'y parvenir avec l'ouverture d'un Plan d'Épargne Retraite (PER) :
Avec ces paramètres, lors de votre départ à la retraite à 67 ans, votre épargne aura atteint 378 220 € et pourra être convertie en rente viagère, vous permettant de percevoir 1 000 € bruts à vie.
Pour rentrer davantage dans les détails de cette stratégie, voici les données que nous avons utilisées.
Le rendement moyen de 5% est une hypothèse. Nous prenons en compte un portefeuille réparti entre actifs dynamiques (actions, ETFs) et d'autres plus sécurisés (fonds euros, obligations). Ces 5% sont lissés sur les années de capitalisation du contrat. Un rendement plus élevé de 6% par exemple, permettrait d'atteindre le même objectif avec un effort d'épargne plus réduit.
A contrario, un rendement inférieur de 3% par exemple, nécessiterait que l'on mette en place des versements plus importants afin de compenser cette croissance amoindrie.
Un début d'épargne à 35 ans est idéal pour une stratégie long terme. Elle permet d'étaler l'effort d'épargne sur une période de 32 ans ! Pour comparer, si l'épargnant commence 10 ans plus tard, soit à 45 ans, alors l'effort mensuel devra être 1,6 fois plus élevé pour atteindre le même capital que la personne de 35 ans.
Pourquoi une telle différence ? Cet effet est dû aux intérêts composés. Les premiers versements réalisés ont le temps de fructifier sur une longue période, alors qu'une épargne plus tardive restreint la période de capitalisation. Mais attention, ce n'est pas parce que cette période d'épargne est plus courte qu'il faut abandonner. Nous verrons plus tard, que d'autres stratégies sont possibles.
Comme nous l'évoquons régulièrement, il est essentiel de comprendre que l'épargne retraite bénéficie d'un avantage fiscal intéressant. Les sommes que vous versez sur un PER sont déductibles de votre revenu imposable, ce qui réduit à la fois votre imposition dès aujourd'hui mais aussi votre effort réel d'épargne.
Comment cet avantage fonctionne-t-il exactement ?
Par exemple : avec une TMI (tranche marginale d'imposition) de 30%, un versement annuel de 10 000€ permet une économie d'impôt de 3 000€ sur l'année. À long terme, cet avantage fiscal représente un lever très puissant pour financer sa retraite avec un effort réel assez réduit.
Ici, dans notre stratégie en tenant compte des économies d'impôt réalisées grâce à ces versements, l'effort net d'épargne total nécessaire pour atteindre cet objectif est d'environ 105 000 € sur 32 ans. Alors que le total des versements est de 165 000 € sur la période. Soit 60 000 € d'économies d'impôts cumulées.
Autrement dit, l'État vous aide à financer une partie de votre effort d'épargne à travers votre PER, ce qui représente un levier non négligeable pour atteindre votre objectif plus facilement.
Vous souhaitez faire une simulation personnalisée et estimer facilement combien vous pourriez obtenir avec votre propre épargne ?
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