Déclaration et imposition : tout savoir

Depuis la mise en place du prélèvement à la source, le paiement de votre impôt sur le revenu est facilité et s'adapte à l'évolution de vos revenus et de votre situation au cours de l'année.

Cependant, il est toujours nécessaire de déclarer ses revenus en année N+1 afin de calculer précisément son Impôt sur le Revenu de l’année N et procéder à un ajustement :

  • soit le remboursement par l’administration d’un trop perçu lors des prélèvements à la source
  • soit le paiement d’un reliquat d’impôt en année N+1 en cas de prélèvements à la source insuffisants en année N

Généralités sur l'impôt sur le revenu

Vous trouverez ci-dessous des éléments généraux sur la déclaration de revenus et l’impôt.

S’agissant des problématiques spécifiques d’épargne retraite, My PENSION met à votre disposition deux dossiers :

La déclaration des revenus

La déclaration de revenus, parfois improprement appelée déclaration d’impôt est un document rempli par le contribuable (internet ou papier) permettant à l’administration fiscale l’impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP) dû par ce contribuable.

La souscription de la déclaration des revenus avant la date limite constitue donc un acte important de la vie de chaque citoyen, quel que soit le niveau de ses revenus.

Déclaration

Les revenus à déclarer

De manière générale, tous les revenus perçus sont à déclarer. Les grandes catégories sont les suivantes :

  • Traitements et salaires, y compris avantages en nature et heures supplémentaires, revenus des gérants majoritaires de SARL, droits d’auteurs, indemnités journalières ou de chômage, salaires de source étrangère imposables en France, revenus exceptionnels…
  • Revenus des professions non salariées : revenus des micro entrepreneurs, revenus agricoles, revenus industriels et commerciaux professionnels y compris locations meublées professionnelles, revenus industriels et commerciaux non professionnels, revenus des locations meublées non professionnelles, revenus non commerciaux professionnels, revenus non commerciaux non professionnels
  • Pensions, retraites et rentes imposables y compris pensions d’invalidité, pensions alimentaires perçues, pensions en capital des PER, pensions imposables de source étrangère, rentes viagères à titre gratuit ou à titre onéreux
  • Revenus de capitaux mobiliers et gain de cession des valeurs mobilières : dividendes, intérêts perçus, plus-values sur retraits d’assurance-vie ou de PER, plus-values sur la cession de valeurs mobilières (actions, fonds, actifs numériques…)
  • Revenus fonciers

En revanche, les sommes suivantes ne sont pas à déclarer :

  • les prestations familiales légales : allocations familiales, complément familial, allocation logement, la prestation d’accueil du jeune enfant (PAJE)…
  • les indemnités journalières de maladie versées aux assurés reconnus atteints d’une maladie comportant un traitement prolongé et des soins particulièrement coûteux
  • les salaires perçus par les étudiants âgés de 25 ans au plus en rémunération d’une activité exercée pendant ou en dehors des congés scolaires ou universitaires dans la limite annuelle de 4 936 €
  • les indemnités de stage versées aux étudiants dans la limite du montant annuel du SMIC
  • l’aide financière aux services à la personne accordée notamment sous la forme du CESU préfinancé par l’employeur ou par le comité d’entreprise dans la limite annuelle de 2 265 €
  • le revenu de solidarité active (RSA) et la prime d’activité
  • le dédommagement perçu par les aidants familiaux. Il est exonéré d’impôt sur le revenu et de CSG/CRDS
  • les pensions militaires d’invalidité
  • les prestations et rentes viagères servies pour accidents du travail ou maladies professionnelles
  • les intérêts de sommes inscrites sur des livrets exonérés (livret A, d’épargne populaire, de développement durable et solidaire, livret jeune…)

Les charges déductibles

Les charges déductibles sont directement déductibles du revenu imposable

Par exemple, les salariés bénéficient d’un abattement de 10% de leurs revenus pour leurs frais. Ils peuvent y renoncer et opter pour la prise en compte de frais réels.

Les rachats de cotisation de retraites de base et complémentaire sont directement déductibles des revenus. Vous pouvez réduire vos revenus en conséquence en ajoutant un commentaire pour mentionner le rachat.

Attention : les cotisations d’épargne retraite seront directement retirés par l’administration et font l’objet d’un traitement spécifique. Vous ne devez pas les déduire de vos revenus. Ceci inclut les versements sur les PER.

Par ailleurs, certaines charges sont à déduire du revenu global :

  • La CSG déductible : la fraction déductible de la CSG sur les revenus du patrimoine
  • Les pensions alimentaires versées à des personnes hors du foyer fiscal (pas à charge)
  • Les frais d’accueil sous votre toit d’une personne âgée de plus de 75 ans autre qu’un ascendant
  • Des déficits agricoles, fonciers, commerciaux ou non commerciaux globaux des années antérieures
Charges déductibles

Les réductions d'impôt

Une réduction d'impôt est une somme déduite du montant de votre impôt (par exemple, réduction d'impôt pour des dons à des organismes d'intérêt général).

Elle s'applique uniquement si vous avez un impôt à payer.

Si vous ne payez pas d'impôt sur le revenu, vous ne pouvez pas bénéficier de la réduction d'impôt.

Si vous en payez peu, vous pouvez bénéficier uniquement d'une partie de la réduction d'impôt.

Les principales réductions d’impôt sont :

  1. La réduction d'impôt pour dons aux associations

    Le don aux associations peut donner lieu à une réduction de l’impôt sur le revenu de 66 % voire à 75 % du montant versé selon l’association choisie, dans la limite de 20 % du revenu imposable.


  2. La réduction d'impôt pour frais de scolarité des enfants poursuivant des études secondaires ou supérieures

    Vous pouvez prétendre à une réduction d’impôt sur le revenu lorsque votre enfant poursuit des études. Votre enfant doit être à votre charge, être non rémunéré et poursuivre des études secondaires ou supérieures durant l’année scolaire en cours au 31 décembre de l’année d’imposition.


  3. La réduction d'impôt liée à un investissement dans le capital d'une entreprise

    Vous pouvez bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu dite « Madelin » si vous souscrivez au capital de certaines sociétés.


  4. La réduction d'impôt « Denormandie » liée à un investissement locatif dans l'ancien

    La réduction d'impôt « Denormandie » est un dispositif d'investissement locatif destiné à encourager la rénovation dans l'ancien. Pour en bénéficier, les travaux doivent représenter au moins 25 % du coût total de l’opération.


  5. Les réductions d'impôt « Pinel » et « Duflot » liées à un investissement locatif dans le neuf

    Ces dispositifs d'investissements locatifs ouvrent droit à une réduction d'impôt calculée sur le prix d'achat des logements neufs ou réhabilités pour atteindre les performances techniques du neuf.

    La réduction d’impôt dite « Pinel » s'applique aux investissements réalisés à partir de septembre 2014. Celle dite « Duflot » s'applique aux investissements réalisés de janvier 2013 à août 2014.

Les crédits d'impôt

Un crédit d'impôt est également une somme soustraite du montant de votre impôt.

Contrairement à la réduction d'impôt, le crédit d'impôt vous est remboursé en tout ou partie dans les cas suivants :

  • Son montant dépasse celui de votre impôt
  • Vous n'êtes pas imposable

Les principaux crédits d’impôt sont les suivants :

  1. Le crédit d'impôt services à la personne

    Vous pouvez bénéficier d’un crédit d’impôt sur le revenu si vous employez un salarié à domicile, que vous exerciez une activité professionnelle ou que vous soyez sans activité ou retraité. Le crédit d’impôt s’élève à 50 % des dépenses engagées pour les prestations de services à la personne dans la limite d’un plafond qui varie entre 12 000 € et 20 000 € par an selon votre situation.


  2. Le crédit d'impôt pour frais de garde de jeunes enfants

    Vous pouvez bénéficier, sous certaines conditions, d'un crédit d'impôt sur le revenu égal à 50 % des dépenses payées pour la garde de vos enfants ou petits-enfants à charge, en crèche, garderie ou auprès d'une assistante maternelle agréée.


  3. Le crédit d'impôt pour versement de cotisations syndicales
  4. Le crédit d'impôt pour l’acquisition et la pose de systèmes de charge pour véhicules électriques
Réductions et crédits

Le calcul de l'impôt sur le revenu

La plupart des revenus sont en principe imposables selon un barème progressif en fonction de ces revenus.

Le calcul se fait selon une démarche en plusieurs étapes :

  1. Déterminer le Revenu Brut Global

    Revenu Global = somme de tous les revenus imposables au barème du foyer après application éventuelle des abattements

    Cela inclut : salaires, pensions, retraites bénéfices industriels et commerciaux (BIC), non commerciaux (BNC) ou agricoles (BA) et revenus fonciers.

    Les revenus de capitaux mobiliers sont par défaut soumis à une imposition forfaitaire de 12,8% à laquelle s’ajoute 17,2% de prélèvements sociaux pour une taxation globale de 30% (flat tax). Le contribuable peut cependant opter pour une imposition au barème, sachant que les prélèvements sociaux viendront s’ajouter. Si le contribuable choisit l’imposition selon le barème, il faut inclure ces revenus de capitaux mobiliers dans le Revenu Brut Global.


  2. Calculer le Revenu Net Global

    Revenu Net Global = Revenu Brut Global - Charges Déductibles

    Les charges déductibles incluent entre autres les pensions alimentaires versées ou la CSG déductible.


  3. Calculer le Revenu Net Imposable

    Revenu Net Global = Revenu Brut Global - Charges Déductibles

    Les charges déductibles incluent entre autres les pensions alimentaires versées ou la CSG déductible.


  4. Calculer le Revenu Net Imposable

    Revenu Net Imposable = Revenu Net Global - Abattements spéciaux - Cotisations Epargne Retraite

    Les abattements spéciaux concernent essentiellement les personnes âgées ou invalides.

    Chaque membre du foyer fiscal peut déduire du revenu net global les cotisations versées au titre de l’épargne retraite facultative. Sont concernées les cotisations versées dans le cadre des plans d’épargne retraite populaire (PERP), des régimes de retraite complémentaire PREFON, COREM et CGOS, les cotisations facultatives versées sur les plans d’épargne retraite d’entreprise (PERE) et des régimes de retraite supplémentaire obligatoires d’entreprise (“article 83”) ainsi que les versements volontaires effectués sur les nouveaux plans d’épargne retraite : plan d’épargne retraite individuel (PER individuel), plan d’épargne retraite d’entreprise collectif (Pereco) ou plan d’épargne retraite obligatoire (Pero).

    Attention, les cotisations d’épargne retraite font l’objet d’un bloc spécifique dans la déclaration de revenus. C’est l’administration fiscale qui les retirera dans son calcul du revenu net imposable. Vous ne devez en aucun cas les retirer vous-mêmes de vos revenus déclarés.


  5. Calculer votre Impôt brut

    Le calcul de l’impôt brut se fait en plusieurs étapes :

    • Détermination du nombre de parts fiscales
    • Calcul du Quotient Familial

      Quotient Familial = Revenu Net Imposable / Nombre de Parts Fiscales du Foyer

    • Application du barème

      Le barème, qui comporte plusieurs tranches est appliqué au quotient familial obtenu.

      Voici le barème progressif applicable aux revenus de 2023.

      Tranches de revenus Taux d’imposition de la tranche de revenus
      Jusqu’à 11 294 € 0%
      De 11 295 € à 28 797 € 11%
      De 28 798 € à 82 341 € 30%
      De 82 342 € à 177 106 € 41%
      Plus de 177 106 € 45%

      On remultiplie ensuite le montant obtenu pour le quotient familial par le nombre de parts fiscales pour obtenir l’impôt brut.


  6. Calculer votre Impôt net à payer

    L’impôt brut est ajusté par différents dispositifs pour obtenir l’impôt net à payer

    • Le plafonnement des effets du quotient familial
    • L’application des réductions et crédits d’impôts
    • Une éventuelle décote pour les revenus modestes
    • Une éventuelle contribution additionnelle sur les hauts revenus

    L’administration fiscale vous propose un simulateur de calcul pour la déclaration faite en 2024 concernant les revenus de 2023 et une page dédiée au calcul de l’impôt sur le revenu.

Les avis d'imposition

Les contribuables qui souscrivent une déclaration disposent, qu'un montant d'impôt soit ou non à payer, d'un avis d’impôt sur le revenu (et, le cas échéant, de prélèvements sociaux). Il peut être émis dès la validation de la déclaration ou plus tard dans le courant de l’été.

Il s’agit d’un document qui reprend les revenus déclarés par le contribuable et indique le montant de l’impôt dû au titre des revenus de l’année précédente. Il donne également des informations

Avis d'impôt

L’avis d’impôt sur le revenu, est un document indispensable à l’accomplissement de certaines démarches ou à l’obtention de certains avantages (par exemple, exonérations de taxe foncière, avantages sociaux...).

D’autres administrations peuvent également vous le demander comme la caisse des allocations familiales (CAF) ou le CROUS.

La collecte de l'impôt : le prélèvement à la source

Le prélèvement à la source est un mode de paiement de l’impôt sur le revenu mis en place en 2019.

Le prélèvement à la source consiste à faire payer l'impôt en même temps que vous percevez vos revenus.

Si vous êtes salarié ou retraité, l'impôt est collecté par votre employeur ou votre caisse de retraite et donc déduit de votre fiche de paie ou bulletin de pension.

En revanche, vous payez l'impôt sur le revenu par des acomptes prélevés sur votre compte bancaire directement par l'administration fiscale si vous êtes dans l'une des situations suivantes :

  • Travailleur indépendant
  • Agriculteur
  • Vous bénéficiez de revenus perçus directement (par exemple revenus fonciers, pensions alimentaires, rentes viagères à titre onéreux)

Le contribuable continue à déclarer chaque année au printemps les revenus de l’année précédente à l'administration fiscale. Ainsi, suite à cette déclaration de revenus, le montant définitif de l'impôt dû au titre des revenus de l’année précédente est calculé par l'administration fiscale. Si un écart apparaît avec l'impôt prélevé à la source, le contribuable est remboursé ou doit s'acquitter du solde.

Le taux de prélèvement qui vous est appliqué est déterminé par le service des impôts. Il est modifié en septembre après validation de votre déclaration de revenus.

Le taux de prélèvement qui vous est appliqué est déterminé par le service des impôts. Il est modifié en septembre après validation de votre déclaration de revenus.

  • Chaque membre d’un couple faisant une déclaration commune peut choisir un taux de prélèvement individualisé calculé à partir de ses revenus propres
  • Vous pouvez demander l’application d’un taux neutre par votre employeur, mais si celui-ci est inférieur au taux personnalisé vous serez prélevé de la différence tous les mois sur votre compte personnel
Impôt

Vous avez également la possibilité de modifier votre taux de prélèvement à la source dans votre espace particuliers sur impots.gouv.fr dans l’espace “Gérer mon prélèvement à la source” en particulier en cas de baisse ou de hausse de vos revenus ou de changement de situation personnelle.

(exemple ci-contre fictif)

Informations pratiques sur l'impôt sur le revenu

Actualités de l'impôt sur le revenu en 2024

Comme pour les revenus 2022 (déclarés en mai 2023), le gouvernement a indexé le barème 2024 de l’impôt sur les revenus 2023 sur l’inflation. Si bien qu’une personne célibataire sans enfant (une part fiscale) ne deviendra imposable qu’à partir d’environ 11 294 € de revenus annuels et non plus 10 777 €. Toujours pour une part fiscale, la tranche suivante (30 %) démarrera à 28 798 € et non 27 478 €, etc. Ce qui signifie une baisse d’impôts pour les foyers dont les revenus n’augmentent pas entre 2022 et 2023 (à situation familiale et patrimoniale inchangée). Et une stabilité pour ceux dont les revenus s’accroissent comme l’inflation.ur un PER avec les mêmes avantages.

Calendrier de l'impôt sur le revenu en 2024

Les personnes qui bénéficient de crédits ou réductions d’impôt, en particulier pour l’emploi de personnes à domicile, reçoivent un virement par avance sur leurs crédits et réductions à la mi-janvier correspondant à 60% du montant total de vos crédits et réductions déclarés en 2023 pour l’année 2022.

Le calendrier de la déclaration 2024 n’est pas encore précisément connu. Cependant, l’ouverture du service de déclaration en ligne intervient généralement à la mi-avril sachant que les déclarations pré-remplies sont envoyées au cours du mois d’avril. La date limite pour les déclarations papier est dans la deuxième quinzaine de mai. Les dates limites de souscription des déclarations en ligne s’échelonnent entre fin mai et début juin selon le département concerné.

Les outils d'aide à la déclaration

L’administration fiscale met à disposition de nombreuses ressources concernant la déclaration d’impôt sur le revenu dans la section Tout savoir sur l’impôt sur le revenu de son portail internet pour les particuliers.

En particulier, l’administration propose chaque année un simulateur de calcul de l’impôt sur le revenu dont la version 2024 est désormais disponible.

Par ailleurs, le module permettant la déclaration des revenus dans son espace personnel propose de nombreuses aides en ligne pour vous accompagner dans votre déclaration.

Enfin, s’agissant des problématiques spécifiques d’épargne retraite, My PENSION met à votre disposition deux dossiers :

Les mesures de simplification de la déclaration

Plusieurs mesures ont été mises en place pour simplifier la déclaration de revenus.

Tout d’abord certains foyers fiscaux dont la déclaration de revenus ne nécessite pas de compléments et rectifications peuvent accéder au dispositif de déclaration automatique.

Ensuite, l’administration préremplit de nombreuses informations dont elle a connaissance pour simplifier la déclaration. Ces montants doivent cependant être systématiquement vérifiés par les contribuables.

Les contribuables qui déclarent en ligne obtiennent sans délai un avis de situation déclarative, permettant de justifier de vos revenus et charges pour vos démarches auprès de tiers. Les services concernés (banque, bailleur, administration...) peuvent vérifier l'authenticité de votre avis en ligne, sur le site des impôts.

Les contribuables n'ont pas à joindre systématiquement à leur déclaration les pièces justifiant leurs droits à déduction, réduction ou crédit d'impôt, celles-ci leur étant demandées par l'administration fiscale uniquement en cas de contrôle.

Les bénéficiaires d'allocations familiales n'ont pas à faire de déclaration de ressources à leur caisse : les éléments de la déclaration d'impôt sont transmis par les services fiscaux aux caisses d'allocations familiales.

Ressources complémentaires sur l'impôt

Les sites economie.gouv.fr et service-public.fr contiennent de nombreuses ressources complémentaires avec par exemple des dossiers consacrés à des sujets particuliers comme :

Impôt sur lea revenu : BIC, BNC, comment ça marche ? Location meublée : quels revenus déclarer ? Impôt : sous quelles conditions déduire les pensions alimentaires ? Impôt sur le revenu : déclaration et revenus à déclarer…

Impôt sur le revenu : BIC, BNC, comment ça marche ? Location meublée : quels revenus déclarer ? Impôt : sous quelles conditions déduire les pensions alimentaires ? Impôt sur le revenu : déclaration et revenus à déclarer…

Vous trouverez une liste de ressources complémentaires sur la page suivante.

Déclaration de revenus : aspects détaillés

Première déclaration de revenus : mode d'emploi

La première déclaration de revenus est une étape importante de la vie citoyenne.

Si vous avez 18 ans et plus en année N et que vous n’êtes plus rattaché au foyer fiscal de vos parents, vous devez réaliser votre propre déclaration en N+1 sur vos revenus de l’année N, même si vous êtes non-imposable. Vous recevrez dans ce cas un avis de non-imposition (l’avis de situation déclarative à l'impôt sur le revenu) qui pourra vous être nécessaire pour effectuer certaines démarches et prétendre à des aides et avantages accordés sous conditions de ressources.

Pour être rattaché, l’enfant majeur doit avoir :

  • moins de 21 ans au 1er janvier N-1
  • ou moins de 25 ans et poursuivre des études au 1er janvier N-1 ou au 31 décembre N-1

Si vous êtes âgé de 20 ans et plus, et si vous étiez rattaché l'année dernière au foyer fiscal de vos parents, vous recevez en avril un courrier de l'administration fiscale vous communicant les informations nécessaires pour faire votre déclaration de revenus en ligne sur impots.gouv.fr.

Si vous n'étiez pas rattaché au foyer fiscal de vos parents ou que vous n'avez pas reçu de courrier de l’administration fiscale comprenant les informations nécessaires pour déclarer vos revenus en ligne, vous pouvez solliciter l'attribution d'un numéro fiscal en contactant le centre des finances publiques de votre domicile.

Quotient familial selon la situation personnelle

Le quotient familial désigne le nombre de parts affectées à chaque foyer fiscal pour le calcul de l’impôt sur le revenu (IR). L'objectif est d'ajuster le montant de l'impôt aux capacités contributives de chaque foyer (situation, charge de famille).

Une part fiscale est une unité représentative des personnes composant un foyer

Si vous êtes célibataire (ou en concubinage), divorcé ou veuf, sans enfant à charge, vous êtes imposé sur la base d’une part de quotient familial.

Si vous êtes marié ou pacsé, sans enfant à charge, vous avez droit à deux parts de quotient familial.

Si vous êtes invalide ou ancien combattant, vous pouvez bénéficier d’une demi part supplémentaire de quotient familial si vous remplissez certaines conditions.

Si vous êtes célibataire et avez élevé seul un enfant pendant au moins 5 ans, vous bénéficiez d’une demi part supplémentaire.

Quotient familial selon les personnes à charge

Les enfants mineurs sont fiscalement considérées à votre charge pour l’impôt sur le revenu.

Chaque enfant à charge donne droit à une augmentation du nombre de parts de quotient familial.

Une part fiscale est une unité représentative des personnes composant un foyer.
De manière générale, le premier enfant donne droit à une demi-part supplémentaire ainsi que le deuxième. Puis les enfants à partir du 3e procurent 1 part supplémentaire par enfant.

Dans le cas d’enfants mineurs en résidence alternée, chaque parent bénéficie d’un quart de part pour le premier et deuxième enfant puis une demi-part à partir du 3ème enfant.

Les enfants majeurs rattachés au foyer fiscal (lorsque cela est autorisé) procurent des parts supplémentaires dans les mêmes conditions que les enfants mineurs.

Détails sur les salaires et éléments du salaire

Vous devez déclarer dans les traitements et salaires :

  • les sommes perçues en année N-1 au titre des traitements, salaires, vacations, congés payés ;
  • les avantages en nature fournis par l’employeur : nourriture, logement, disposition d’une voiture pour les besoins personnels…
  • la prise en charge par l’employeur d’une partie des cotisations aux contrats collectifs obligatoires de santé (ces cotisations sont imposables). Pour savoir quel montant déclarer, utilisez le relevé annuel de salaires délivré par votre employeur ou bien vos bulletins de paie ;
  • les indemnités journalières de sécurité sociale (maladie, maternité…). Les indemnités temporaires d'accident du travail ou de maladies professionnelles sont imposables à hauteur de 50 % de leur montant. Le montant prérempli tient compte de l'abattement.

Le montant apparait généralement sur votre feuille de paye de décembre comme étant le cumul depuis janvier du salaire net imposable.

Vos rémunérations sont aussi soumises au régime fiscal des traitements et salaires si vous êtes gérant majoritaire d’une société à responsabilité limitée (SARL) soumise à l’impôt sur les sociétés.

Un certain nombre de sommes versées par Pôle Emploi sont à déclarer ainsi que les allocations de préretraite versées aux salariés jusqu’à la date de leur départ à la retraite.

Les indemnités de fonction des élus locaux sont imposables selon les règles applicables aux traitements et salaires.

En fin certains montants sont à déclarer pour déterminer le revenu fiscal de référence mais exonérés d’impôt en dessous d’un plafond : heures supplémentaires, monétisation des jours de repos ou de RTT, pourboires exonérés…

Traitement, salaires,...

Informations sur les pensions, retraites et rentes imposables

Pour savoir quel montant déclarer (il s’agit du montant imposable et non du montant perçu), utilisez les indications figurant sur le relevé (dématérialisé ou papier) établi par l’organisme payeur de votre pension, retraite ou rente. Vous pouvez rectifier les montants préremplis s’ils ne sont pas corrects.

Les pensions et retraites des personnes à charge ou rattachées et les pensions alimentaires ne sont jamais préremplies : vous devez déclarer vous-même les montants perçus dans les cases correspondant à la nature du revenu.

Sont à déclarer :

  • les pensions, retraites et rentes d’origine publiques ou privées y compris les majorations pour charges de famille
  • les rentes perçues d’un contrat d’épargne retraite lorsque les versements ont été déduits du revenu catégoriel ou global
  • les pensions en capital des nouveaux plans d’épargne retraite
  • les pensions d’invalidité
  • les pensions alimentaires perçues
Pensions, retraites,...

Revenus fonciers

Vous pouvez opter pour le régime microfoncier si :

  • le montant total de vos revenus fonciers bruts de l’année ne dépasse pas 15 000 €
  • vos revenus fonciers proviennent de la location de locaux nus ou de parts de société immobilières de copropriété dotées de la transparence fiscale et, le cas échéant, de parts de sociétés immobilières non soumises à l’impôt sur les sociétés ou de parts de fonds de placement immobilier (FPI).

Si vous relevez du microfoncier, vous n’avez pas à remplir de déclaration de revenus fonciers N° 2044.

En revanche, si vous relevez du régime réel, vous devez remplir une déclaration spéciale N°2044 et reporter les résultats sur votre déclaration principale N° 2042.

Revenus fonciers

Revenus mobiliers

Les revenus de capitaux mobiliers ainsi que les plus-values de cession de valeurs mobilières sont soumis à un prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 12,8 % auquel s’ajoutent les prélèvements sociaux de 17,2 % soit au total un taux de 30 %. Cependant vous pouvez opter, lors de la déclaration de revenus, pour une imposition globale de ces revenus et gains au barème progressif de l’impôt sur le revenu (auquel s’ajoutent les prélèvements sociaux). Des règles spécifiques sont par ailleurs prévues pour les produits des bons et contrats de capitalisation et d’assurance-vie.

Pour vérifier ou compléter les montants préremplis, vous devez vous reporter aux justificatifs remis par les établissements payeurs.

Si vous ou les membres de votre foyer fiscal avez vendu des valeurs mobilières, des droits sociaux et titres assimilés, si vous avez perçu des distributions effectuées par certaines structures ou si vous avez réalisé des profits sur les instruments financiers à terme, les gains et distributions réalisés, sont imposables au taux de 12,8 % (ou sur option au barème progressif de l’impôt sur le revenu).

Les plus-values réalisées à compter du 1er janvier 2019 lors de la cession d’actifs numériques ou de droits s’y rapportant, à titre occasionnel par des personnes physiques, directement ou par personne interposée sont imposables au taux de 12,8 % (sans possibilité d’option pour l’imposition au barème progressif) et soumises aux prélèvements sociaux.

Services en ligne et formulaires

Le service de déclaration en lignes se trouve dans votre espace particulier sur le site impots.gouv.fr

Tous les formulaires et toutes les notices afférentes sont disponibles sur le même site.

  • Déclaration générale des revenus (formulaire 2042 ou cerfa n°10330)
  • Déclaration complémentaire des revenus (2042-C ou cerfa n°11222)
  • Déclaration des réductions d'impôt et crédits d'impôt (2042-RICI ou cerfa n°15637)
  • Déclaration complémentaire des professions non salariées (2042-C-PRO ou cerfa n°11222)
  • Déclaration des revenus fonciers (2044)
  • Déclaration des moins et plus-values de cessions de valeurs mobilières (2074)
  • Déclaration des revenus de source étrangère (2047)
  • Déclaration d’Impôt sur la Fortune Immobilière (2042 IFI)
  • Déclaration d’un compte ou d’une assurance vie à l’étranger (3916)

Déclaration de revenus annuelle : options et procédures

Le mode de déclaration

Depuis plus de 10 ans, l'administration fiscale préremplit votre déclaration de revenus des informations dont elle a connaissance (charges de famille, montant des salaires, retraites, indemnités, allocations chômage…).

Certains contribuables dont tous les montants sont connus de l’administration bénéficient même d’une déclaration automatique. Ils sont peu nombreux et directement informés par l’administration. Si toutes les informations indiquées par l’administration sont correctes et complètes, ils n’ont rien d'autre à faire. Leur déclaration sera automatiquement validée par l'administration à l'issue du délai de déclaration. L'impôt sera établi sur la base des éléments connus présentés sur la déclaration. Si en revanche des éléments doivent être modifiés, ils doivent effectuer leur déclaration comme tous les autres contribuables.

Tous les contribuables dont la résidence principale est équipée d’un accès à Internet doivent déclarer par internet.

Par exception, les contribuables qui ne sont pas en mesure de déclarer par internet peuvent continuer à déposer une déclaration papier.

Qui doit déclarer ses revenus ?

Si vous êtes dans l’une des situations suivantes, vous devez souscrire une déclaration des revenus :

  • vous avez en France votre foyer (résidence habituelle) ou votre lieu de séjour principal (en règle générale si vous y séjournez pendant plus de 6 mois par an)
  • vous exercez votre activité professionnelle principale en France
  • vous avez en France le centre de vos intérêts économiques (vos principaux investissements ou le siège de vos affaires sont en France)

Si vous avez eu 18 ans l'année d'imposition des revenus et que vous n'êtes plus rattaché au foyer fiscal de vos parents, vous devez désormais remplir vos propres obligations fiscales.

Les personnes non domiciliées en France doivent aussi souscrire une déclaration de revenus, si elles disposent de revenus de source française (elles sont alors imposées sur ces seuls revenus). L'imposition de ces personnes ne s'applique que sous réserve des conventions internationales conclues par la France.

Qu’est ce qu’un foyer fiscal ?

Le principe général est qu’on ne dépose qu’une seule déclaration de revenus par foyer fiscal.

Pour les personnes seules (célibataires, divorcés, veufs, concubins) le foyer fiscal est constitué du contribuable et des personnes à charge.

Pour les personnes mariées et pacsées, le foyer fiscal est constitué du contribuable, de son conjoint et des personnes à charge.

Les revenus et les charges de tous les membres du foyer fiscal sont pris en compte pour établir une imposition unique.

L’impôt sur le revenu tient compte de la situation de famille (célibataire, marié, séparé, pacsé, …), des charges de famille (enfants mineurs à charge, majeurs rattachés,…), et de certaines situations personnelles (invalidité, ancien combattant,…).

A titre d’exception, les personnes suivantes remplissent des déclarations distinctes :

  • les personnes vivant en union libre ;
  • les époux mariés sous le régime de la séparation des biens et qui ne vivent pas sous le même toit ;
  • les époux séparés non divorcés, s’ils disposent de revenus distincts et ne vivent pas sous le même toit.

À titre facultatif, les enfants célibataires, mineurs au 1er janvier de l'année d’imposition, peuvent être imposés en leur nom, s’ils disposent de revenus personnels. Dans ce cas, les parents doivent joindre une demande d'imposition distincte à leur déclaration de revenus.

Date limite pour transmettre sa déclaration

La déclaration de revenus doit être souscrite chaque année de la mi-avril à la mi-mai (si vous déposez papier) ou jusqu'à début juin si vous déclarez en ligne, selon votre département de résidence.

Pour connaître le calendrier exact de déclaration, consulter la rubrique « Consulter votre calendrier fiscal » du bloc « Documentation utile ».

Bien déclarer son épargne retraite dans sa déclaration IR

En tant que spécialiste de l’épargne retraite, les experts My PENSION ont rédigé pour vous un guide la déclaration de l’épargne retraite dans sa déclaration de revenus.

Vous y retrouverez toutes les informations pour bien déclarer votre PER aux impôts que ce soit au niveau :

  • des versements de cotisations d’épargne retraite individuelle ou collective
  • des sorties en capital de dispositifs d’épargne retraite
  • des sorties en rente des dispositifs d’épargne retraite

Comprendre le bloc épargne retraite dans son avis d’imposition

Les experts My PENSION ont également écrit une page d’explication détaillée sur le bloc épargne retraite qui figure sur votre avis d’imposition.

Nous vous invitons également à utiliser notre simulateur de l’avantage fiscal du PER pour mieux comprendre le mécanisme de la fiscalité du PER.

FAQ - Réponses aux questions les plus courantes sur la déclaration de revenus

Peut-on corriger sa déclaration de revenus ?

Oui.

Pendant la période de dépôt des déclarations, vous pouvez corriger votre déclaration de revenus en ligne autant de fois que vous le souhaitez, y compris après signature.

Mais la correction est également possible après la fin de la date de dépôt, grâce au service de correction en ligne ! L'accès à ce service est réservé aux usagers qui ont déclaré leurs revenus en ligne sur impots.gouv.fr . Notez que ce service n'est pas ouvert toute l'année, mais généralement entre les mois d'août et décembre.

En revanche, les contribuables ayant déposé une déclaration papier ne peuvent pas bénéficier de ce dispositif de correction de la déclaration. En cas d'erreur ou d'oubli, ils devront soit :

  • avant la date limite de dépôt, adresser une déclaration rectificative
  • après la date limite de dépôt, en informer leur service des impôts des particuliers

Comment peut-on contacter l’administration pour avoir des renseignements ?

Vous pouvez vous renseigner :

  • Par téléphone auprès de votre service des impôts des particuliers ou du service national d’assistance (0 809 401 401)
  • Par messagerie sécurisée sur votre espace particulier du site impots.gouv.fr
  • En vous rendant dans un centre des Finances Publiques, dans un espace France Service ou dans des permanences “Finances Publiques” dont l’annuaire est en ligne.

Quelles sont les principales erreurs à éviter dans sa déclaration de revenus ?

D’après le ministère de l’Economie qui a consacré une page au sujet, les principales erreurs sont :

  • ne pas déclarer correctement une pension alimentaire reçue ou versée
  • faire une erreur sur le montant des frais de garde des jeunes enfants
  • ne pas déclarer correctement les dons aux associations
  • ne pas déclarer correctement les enfants à charge en cas de séparation ou de divorce
  • oublier de cocher la cas pour parent isolé

Quelles sont les principales erreurs sur l’épargne retraite à éviter dans sa déclaration de revenus ?

En ce qui concerne l’épargne retraite, la principale erreur concerne les cases 6 OS et 6QS pour les travailleurs non-salariés (TNS). Il ne faut renseigner que la part des cotisations qui dépasse le plafond spécifique TNS de 15%. Quant aux salariés, ils ne doivent pas oublier de déclarer les abondements de l’employeur et les cotisations obligatoires (PEROB et article 83) en case 6QS

Les couples qui veulent mutualiser leurs plafonds ne doivent pas oublier de cocher la case 6QR.

Qu’est-ce que le Revenu Fiscal de Référence ?

Le revenu fiscal de référence se trouve sur la page de garde de votre avis d’impôt. Il est notamment utilisé pour obtenir certaines prestations sociales (par exemple bourses des collèges) et exonérations (notamment sur les impôts locaux, comme la taxe foncière).

Le revenu fiscal de référence est calculé à partir du revenu net imposable et des revenus et plus-values imposés à un taux forfaitaire. Il prend aussi en compte d’autres revenus :

  • les revenus de capitaux mobiliers soumis à un prélèvement libératoire (notamment les intérêts d'une assurance-vie)
  • certains revenus exonérés (revenus d'activités indépendantes exercées dans certaines zones du territoire ou certains revenus perçus à l’étranger)
  • les cotisations d'épargne déduites du revenu global.

Pourquoi le salaire net imposable est supérieur au salaire net à payer avant prélèvement à la source ?

La première raison est liée au fait que certaines cotisations sociales ne sont pas déductibles de l’impôt sur le revenu (fraction on déductible de la CSG et de la CRDS).

La deuxième raison est liée à des éléments à la charge de l’employeur qui constituent des avantages imposables pour le salarié : par exemple la part patronale de contribution au financement de la mutuelle santé complémentaire

En revanche, l’indemnité de transport n’est pas considérée comme imposable.

Faut-il déclarer les plus-values issues des cryptomonnaies ?

Oui.

Lorsqu'elles relèvent d'une pratique professionnelle, les plus-values de cessions d'actifs numériques, bitcoins ou autres cryptomonnaies, relèvent de l'impôt sur le revenu, au titre des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) ou des bénéfices non commerciaux (BNC), selon l'année de l'opération.

En revanche, les gains réalisés par les particuliers bénéficient depuis 2019 d'une fiscalité spécifique, qui évolue pour les opérations réalisées à compter du 1er janvier 2023 (à déclarer à partir de 2024).

L'article 79 de la loi de finances pour 2022 a modifié le régime fiscal des plus-values de cessions de cryptomonnaies, pour les cessions réalisées à titre non-professionnel à compter de 2023.

Quel que soit leur montant, les plus-values relèvent désormais automatiquement du régime du prélèvement forfaitaire unique. Cependant, les contribuables peuvent opter pour l'application du barème progressif de l’impôt sur le revenu au lieu du taux forfaitaire de 12,8 %.

La contribution de 17,2 % au titre des prélèvements sociaux reste redevable dans les deux cas.

Le minage est une opération de création de nouvelles unités de compte de cybermonnaie (ou cryptomonnaie), selon le vocabulaire de l'informatique publié au Journal officiel du 23 mai 2017.

Les gains que peut générer cette activité relèvent du régime des bénéfices non commerciaux (BNC), dans le cadre de l'article 92 du code général des impôts.

Par ailleurs les comptes de cryptomonnaies dont l’hébergeur est hors de France doivent être déclarés même en l’absence de plus-values. cela concerne par exemple : Binance, Coinbase, Revolut, Kraken, Huobi…

Est-ce que la prime de partage de la valeur est imposable ?

La prime de partage de la valeur (PPV), qui remplace la «prime Macron», est exonérée d'impôt sur le revenu jusqu'au 31 décembre 2023, à condition de ne pas dépasser 3000 euros par bénéficiaire et année civile. Le plafond atteint 6000 euros lorsque l'entreprise est couverte pas un accord d'intéressement, ou dans celles de moins de 50 salariés lorsqu'il y a un «accord de participation à la date de versement de la prime».

La PPV évolue en 2024 selon les modalités suivantes :

Pour les salariés dont la rémunération est supérieure à trois Smic ou faisant partie d'une entreprise de plus de 50 salariés

  • Exonération de cotisations sociales (sauf de la CSG et la CRDS)
  • Suppression de l'exonération d'impôt sur le revenu

Pour les salariés dont la rémunération est inférieure à trois Smic et faisant partie d'une entreprise de moins de 50 salariés

  • Exonération de cotisations sociales,
  • Maintien de l'exonération d'impôt sur le revenu jusqu'au 31 décembre 2026.